Au sens des normes d’audit, la fraude est « un acte intentionnel commis par une ou plusieurs personnes parmi les membres de la direction, les responsables de la gouvernance, les employés ou des tiers, impliquant le recours à des manœuvres trompeuses dans le but d’obtenir un avantage indu ou illégal ».
Ces dernières années, sous l’effet de manchettes percutantes relatant des cas de faillite de sociétés de renom ou des retraitements comptables importants un peu partout dans le monde, les projecteurs se sont braqués sur l’écosystème de l’information financière, c’est-à-dire sur les parties qui interviennent dans la préparation, l’approbation, l’audit, l’analyse et l’utilisation des rapports financiers. Cette situation a donné lieu au projet de révision de la Norme canadienne d’audit (NCA) 240, Responsabilités de l’auditeur concernant les fraudes lors d’un audit d’états financiers.